Au-delà des enjeux climatiques évidents et des bénéfices pour l’Environnement et la Biodiversité, notre action possède de multiples co-bénéfices pour les populations vulnérables qui s’inscrivent dans les objectifs de développement durable de la planète. Ces co-bénéfices sont aussi des pré-requis des recommandations du GIEC dans le cadre du choix et du développement de solutions climatiques.

À quels objectifs de développement durable répondons-nous ?

Notre action s’envisage en priorité pour répondre à l’Objectif de Développement Durable n°13 - Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions - mais plusieurs autres sont une conséquence, en tant que co-bénéfices.

• ODD 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde.

• ODD 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.

• ODD 3 : Donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges.

• ODD 4 : Assurer l'accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d'égalité, et promouvoir les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie.

• ODD 5 : Parvenir à l'égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.

• ODD 7 : Garantir l'accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable.

• ODD 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous.

• ODD 13 : Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions.

• ODD 17 : Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement et le revitaliser.

Les co-bénéfices de nos défis climatiques

Notre conviction est qu’il n’y aura pas d’action climatique sans actions socio-économiques.

Notre objectif est de corréler la restauration de la forêt à l’amélioration du niveau de vie des populations locales. À partir du moment où les arbres sont synonymes de meilleurs revenus et de meilleures conditions de vie, alors la reforestation agroforestière se fait naturellement. Les populations locales deviennent garantes de l’équilibre des écosystèmes en y trouvant un intérêt économique et une source de progrès.

Encadré 9 : le progrès comme levier

Nous sommes convaincus que nous serons en mesure de sauver les forêts tropicales et les écosystèmes uniquement si les populations locales s’emparent de la question, qui en réalité, avant d’être écologique, est surtout économique.

Évidemment, ce sont des individus extrêmement attachés à leur terre. Ils ne souhaitent pas voir disparaître la forêt, ni être tributaires des aléas du changement climatique dont ils voient déjà les effets : la pluie arrive de plus en plus tôt (ou de plus en plus tard) et met à mal les cultures.

Mais leur réalité au quotidien n’est pas à l’anticipation ou à l’adaptation, elle est à la survie : ils doivent subvenir quotidiennement à leurs besoins vitaux. L’objectif est d’assurer l’approvisionnement alimentaire avant tout.

La ruralité dans les pays pauvres impose beaucoup de ténacité et une activité presque constante. Les journées de labeur sont longues, il y a peu de jours de repos, pas de vacances. La majorité des tâches sont usantes, physiquement et parfois mentalement, qui plus est à la montagne, sous les climats tropicaux chauds et humides, sans outils ni moyens motorisés.

Nous venons soutenir les producteurs dans la démarche qui nous préoccupe, la protection des ressources naturelles, en mettant à leur disposition les moyens dont ils manquent.

En contrepartie d’un résultat écologique à la hauteur des enjeux, ils attendent une rémunération et une évolution de leur niveau de vie. C’est en ce sens que nous travaillons ensemble. Les sujets sont clairement identifiés : l’alimentation et la sécurité alimentaire, l’accès à l'énergie, l'accès à l’eau, la santé….

L’impact est triple : économique (génération des revenus), social (amélioration des conditions de vie) et environnemental (résilience du système agricole et augmentation de la biodiversité). Cela donne à notre action la crédibilité d'être en mesure de garantir le programme dans la durée.

S’agissant des co-bénéfices économiques :

« Les projets génèrent des revenus qui stimulent l’économie, l’innovation et la résilience face aux défis climatiques. Leur rentabilité « empouvoirent » les communautés locales et stimulent leurs capacités entrepreneuriales, tout en réduisant la dépendance aux financements externes, à rebours d’une vision caritative des rapports Nord / Sud, basée sur la subvention ou le don. Créer une économie locale forte amène en effet directement la question de l'autonomie de l'émancipation - et notamment des femmes - qui bénéficient d’ailleurs de projets spécifiques. Dans cette démarche, l'action de Let's Catch Carbon a pour vocation d'accompagner les communautés locales vers l'atteinte de cette rentabilité, tout en s’assurant de leur totale prise d’autonomie. Nous insistons bien sur ce point qui sous-tend notre démarche : nous n'aidons pas, nous travaillons avec et faisons du commerce ensemble selon une approche globale de préservation de notre planète et d’utilisation de solutions basées sur la Nature, afin que les deux parties soient profitables. Nous avons la conviction que cela est le chemin d’une autonomie pérenne pour les personnes tout en étant une solution durable pour l'environnement ».

S’agissant des co-bénéfices environnementaux :

« La sauvegarde de la biodiversité et des écosystèmes est fondamentale pour un développement résilient au climat, compte tenu des menaces que le changement climatique fait peser sur eux et de leur rôle dans l’adaptation et l’atténuation (confiance très élevée). Le maintien de la biodiversité et des services écosystémiques à l’échelle mondiale dépend de la conservation efficace et équitable d’environ 30 à 50 % des terres, des eaux douces et des océans de la planète, y compris les écosystèmes actuellement proches de l’état naturel (confiance élevée). L’augmentation des vagues de chaleur, des sécheresses et des inondations dépasse déjà les seuils de tolérance des plantes et des animaux. À des niveaux de réchauffement supérieurs à 2°C, les risques de disparition, d’extinction et d’effondrement des écosystèmes augmentent rapidement (confiance élevée). »

S’agissant des co-bénéfices sociaux :

« Le développement résilient au climat est possible lorsque les gouvernements, la société civile et le secteur privé font des choix de développement inclusifs qui donnent la priorité à la réduction des risques, à l’équité et à la justice, et lorsque les processus décisionnels, les financements et les actions sont intégrés à tous les niveaux de gouvernance, dans tous les secteurs et dans tous les délais (confiance très élevée). La justice sociale et climatique contribue à des avantages multiples pour la santé, le bien-être et les services écosystémiques, y compris pour les autochtones et les communautés marginalisées et vulnérables (confiance élevée). Le projet Let’s Catch Carbon repose fondamentalement sur le principe d'inclusion. Cela se traduit par la promotion de solutions climatiques qui bénéficient à tous les membres de la société, tout en encourageant la participation active de chacun. Ainsi, Let’s Catch Carbon se veut promoteur d’un modèle sociétal : en tirant le fil de la question climatique, c’est un système plus global qui se met en place, avec un impact au-delà du climat, pour devenir sociétal ».

Chez Let’s Catch Carbon, nous nous sommes engagés à développer 5 co-bénéfices majeurs :

• L'accès à l'Eau, ressource ô combien précieuse sans laquelle la Vie ne serait pas possible sur Terre.

• L'éducation car sans la connaissance et l'apprentissage, l'humain ne serait rien. C'est aussi par l'information / la connaissance que les populations locales adhèreront à la lutte contre le réchauffement climatique.

• L'accès à une Énergie propre et durable, car cette thématique est directement liée et connectée aux changements climatiques

• L'Empowerment des femmes car elles représentent + de 50% de l'humanité et détiennent 50% de moins de richesses que les hommes. Elles sont victimes d'inégalités.

• La sécurité alimentaire grâce au modèle agroforestier qui permet de générer des denrées alimentaires pour les familles les plus nécessiteuses.

Parallèlement, Let’s Catch Carbon permet de lutter contre l'exode rural et de favoriser l'ancrage des jeunes sur leurs terroirs d'origine.

« En 2050, seulement 10% des terres ne seront pas affectées par l'homme. La dégradation des sols va déplacer au moins 50 millions d'humains d'ici 2050, jusqu'à 700 millions si aucune mesure n'est prise pour enrayer les dégâts. »

Le modèle étonnant de Let’s Catch Carbon permet une action vertueuse, à co-bénéfices multiples :

• Un impact environnemental indéniable au cœur de notre stratégie, grâce à la plantation d'arbres et/ou l'aménagement de forêts/plantations dégradées tout en contribuant à la sécurité alimentaire des populations.

• Un bénéfice économique pour les populations locales qui ne dépendent plus que d’un seul revenu, qui gagnent plus grâce à la polyculture et à des produits mieux vendus, la sécurisation d'un marché et une marge conservée voire améliorée pour les entreprises en aval des filières. Les fermes ne supportent pas seulement une famille, ils supportent des communautés entières et des chaînes de valeur agricoles.

• Un impact social important grâce à la mise en œuvre de projets utiles pour les populations locales en lien avec l'accès à l'eau, l'éducation, l'accès à l'énergie... Le tout selon un modèle pérenne sur les plans social, économique et environnemental.