Comment ça marche ?
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Comment ça marche ?

Parce que notre modèle économique s'appuie sur la culture du café, nous faisons du café le premier levier de financement. La transformation économique des régions est basée sur l’agriculture, ce qui est déjà l’activité principale. Nous nous appuyons sur cette force déjà existante. C’est le socle de notre stratégie et du modèle économique que nous prônons.

Nous avons défini une approche systémique et multiforme pour le financement de nos actions. Plusieurs mécanismes existent et contribuent à notre approche globale.

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Un premier mécanisme lié à l’achat de café. L’achat d’un café de qualité au bon tarif et l’assurance de débouchés pérennes permettent conjointement de mieux rémunérer les producteurs. Cela les rallie à la cause du modèle agroforestier et convainc à large échelle d’autres communautés de producteurs. L’achat de café par les acteurs de la filière sécurise l’accès au marché pour nos producteurs accompagnés.

Un second mécanisme alimenté par le système “One Cup, One Cent”. Ce système permet, pour chaque tasse de café vendue par Chacun Son Café à ses clients, particuliers ou entreprises, qu’1 centime d’euro abonde un fond pour les actions menées sur le terrain. En achetant du café par l’intermédiaire de Chacun Son Café, vous contribuez au mécanisme “One Cup One Cent” et alimentez le fond d'amorçage. Ce mécanisme permet de fédérer notre communauté autour d’un geste simple, quotidien et utile pour le Climat.

Encadré 6 : One Cup, One Cent

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One Cup, One Cent est un mécanisme de financement basé sur la redistribution. Il a été théorisé par Marc Gusils, Dirigeant de Chacun Son Café, en 2015 dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique par la culture du café.

Pour chaque tasse consommée, 1 centime abonde un fonds d’amorçage.

Marc Gusils s’est inspiré de la taxe Taubin et de la théorie du colibri : si on accède aux 4 milliards de tasses de café consommées chaque jour dans le monde, on rassemble plus de 10 milliards d’euros par an pour financer cette transition ! Notre objectif, accéder à toujours plus de tasses consommées, et ouvrir ce mécanisme de financement à d’autres acteurs du marché pour augmenter les fonds collectés et accélérer l’approche.

En 2021, ce système a été labellisé B Corporation.

Ce modèle est disponible en Open Source : à l’image du collectif 1% pour la planète, nous lançons le collectif One Cup, One Cent pour rassembler les torréfacteurs, les entreprises du secteur CHR (café / hôtellerie / restauration), coworkings et tout autre acteur distribuant ou servant du café au grand public. Il présente l’avantage d’impliquer le consommateur qui peut comprendre à quelle hauteur il contribue.

A leur tour, les acteurs ayant adopté le mécanisme One Cup, One Cent peuvent se joindre à notre Epopée climatique. Ils contribuent ainsi à l’alimentation du fond d’appui et d’amorçage de nos Actions sur le terrain.

Le troisième mécanisme reposant sur votre contribution, soit par l’apport symbolique d’1 euro, soit par l’adhésion à notre association. Il permet d’obtenir une mise de fonds substantielle et d’alimenter d’une autre façon le fond d’amorçage du programme global. Chaque euro versé sert directement les actions menées sur le terrain.

Ces différents niveaux de contribution forment un socle appelé “fonds d’amorçage” qui permet de donner au projet consistance et légitimité via l'ingénierie (notre rôle unique dans le monde du café) pour la structuration de projets avec les populations locales.

Un quatrième mécanisme vient également compléter cette palette d’appui financier aux actions menées sur le terrain. Il s’agit de la rétribution post récolte. Pour les cafés possédant des notes élevées (café de spécialité - référentiel SCA) et seulement dans les zones de production de café arabica, une bonification est accordée et reversée aux producteurs. Ce fond additionnel est réparti à 80% pour les producteurs et à 20% pour abonder une caisse de solidarité. Cette caisse alimente le financement de projets sociaux, économiques ou environnementaux (construction d’école, de puits, unité de fabrication de bio-intrants, projets pour les femmes…).

Pourquoi un fonds d'amorçage comme effet de levier ?

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Les jeunes des pays de la ceinture subtropicale ont aussi besoin de fonds d'amorçage à l’instar des jeunes en occident qui bénéficient du soutien de leurs proches (love money) pour démarrer.

Tout entrepreneur sait qu'il faut amorcer les choses, commencer, et qu'il s'agit bien souvent de la première difficulté rencontrée : avoir la petite mise de fonds qui permet de faire ses premiers pas pour démontrer la viabilité de son idée, de son produit, son invention, de son modèle économique, de l'attrait commercial qu'il génère.

Et bien c'est exactement le rôle que joue la vente du café et le fond d’amorçage : il permet d'apporter les premiers fonds par lesquels tout peut alors commencer. En achetant / consommant le café sur le site de Chacun Son Café, vous jouez le rôle de Business Angel, vous permettez que tout commence.

En résumé, ce fond d'amorçage est généré de 3 façons :

  • par l’achat du café aux producteurs locaux à un prix équitable,

  • par un appui direct en adhérant à l’association ou par une contribution financière,

  • indirectement en consommant du café de Chacun Son Café qui s'engage à reverser un centime d'euro sur chaque tasse de café vendue.

Pourquoi ce fonds d'amorçage est crucial ?

Car il rend les projets d’atténuation du réchauffement climatique visibles, identifiables et légitimes.

Le fonds d’amorçage permet d’aller là où personne n’est encore allé et où il est stratégique pour le Climat d’agir. Ce fonds enclenche une dynamique auprès des partenaires et bailleurs de fonds. Il permet de les rassurer et de les encourager à flécher leurs appuis financiers vers nos actions. Le fonds d’amorçage représente une passerelle pour convaincre les bailleurs de fonds internationaux de soutenir nos actions vers quelque chose d’impactant.

Nous avons des règles strictes et tracées sur l’attribution de ces fonds afin de rassurer les contributeurs. Chaque envoi de fonds sur le terrain est l’occasion d’un avancement explicité, audité, prouvé, perçu par l’ensemble des parties prenantes. A chaque mise de fond, les choses doivent avancer. Et l’ensemble de la communauté doit percevoir cet avancement. L’argent du fond d’amorçage investi doit servir de levier pour lever des fonds plus importants afin de pouvoir changer d'échelle de développement : duplication à d’autres produits et/ou à d’autres zones géographiques.

Encadré 7 : Le problème d’allocation des aides internationales

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L’agriculture est un secteur clé de l’économie. A ce titre, elle reçoit des subventions gouvernementales.

Premier problème : ces subventions financent la perduration d’une agriculture incompatible avec les objectifs de développement durable et climatiques.

520 milliards* de dollars américains de subventions sont consacrés chaque année au secteur agricole, subventionnant des activités non durables qui entraînent l’érosion des sols, la pollution de l’eau, la déforestation et bien plus encore. 28,5 milliards de dollars sont dédiés spécifiquement à l’adaptation et l’atténuation climatique du secteur agricole, mais l’allocation de ces financements aux petites fermes familiales a chuté de 44% entre 2018 et 2020. Elles ne bénéficient plus que de 5,53 milliards de dollars soit 0,8% des financements climatiques, tous secteurs confondus. Cela reflète la baisse de 20% du financement climatique destiné à l’agriculture et la foresterie. Or, ces financements devraient être 7 fois plus importants afin d’atteindre les objectifs de transition**. Un pari risqué alors que l’agriculture est stratégique pour de nombreux pays dont les structures agricoles sont le ciment économique ; des pays souvent les plus vulnérables à la crise climatique. Les pays en développement ont perdu 8 points de PIB en 2022*** à cause du dérèglement climatique.

Ces aides pourraient être fléchées vers l’agriculture familiale, constituée de petites exploitations inférieures à 2 hectares qui produisent 35% de l’alimentation mondiale****. Dans un contexte de démographie exponentielle, cette agriculture est devenue stratégique pour nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains en 2050. C’est également une agriculture décarbonée, ne nécessitant l’usage que d’une petite mécanisation.

Deuxième problème : à date, ces exploitations sont atomisées, souvent avec des populations qui ne savent ni lire, ni écrire et qui ne peuvent se rendre éligible aux programmes d’aides internationaux.

* Source : Étude publiée en 2022 par The B Team, une initiative à but non lucratif formée par des dirigeants d’entreprises afin de développer un plan B pour une action concertée et positive.**Source : rapport de la Climate Policy Initiative 2023, publié pour le COP28***Source : Novethic

Encadré 8 : L’Agriculture familiale pour nourrir 9 milliards d’êtres humains en 2050

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Les agricultures familiales représentent 90%* des exploitations dans le monde et produisent 35% de l’alimentation mondiale.

Nous voulons supporter l’agriculture familiale en assurant une plus grande technicité en lien avec l’Agroécologie. Cela permet de garantir des rendements élevés, tout en réduisant la pénibilité du travail. C’est également une agriculture décarbonée, nécessitant seulement l’usage d’une petite mécanisation.

Par ailleurs, contrairement aux idées reçues, l’agriculture familiale est très performante : avec seulement 17% des surfaces agricoles terrestres, elle permet de nourrir 50% de la population mondiale**.

Elle est aussi une solution à l’autonomie alimentaire locale dans des zones à forte croissance démographique par l’introduction de cultures vivrières dans les interlignes des plantations de café.

Au-delà du contexte actuel, on s’achemine vers une planète peuplée par 9 milliards d’êtres humains, dont les pays situés en zones tropicales seront les premiers à souffrir du changement climatique.

Y préserver les forêts à travers une agriculture nourricière répond au double-défi : nourrir et protéger.

* Source : France Diplomatie**Source : Grain.org

Quelle étape après le fonds d’amorçage ?

La création d’un fonds d’amorçage fiable et conséquent permet de rendre le programme suffisamment mature pour procéder à une nouvelle étape : la recherche de financement auprès des entreprises et partenaires institutionnels. Cette étape intervient après la phase de démarrage d’un projet, lorsqu’il est éligible au financement.

  • Les fondations d’entreprises et bailleurs de fonds sont sollicités pour le financement de projets économiques, sociaux et environnementaux.

  • Le portage des dossiers auprès des grands bailleurs de fonds internationaux (ONU, UE, AFD, banques de développement) est organisé pour la réalisation de projets de grande envergure afin d’être réellement impactant : être un véritable changemaker.

  • Des opérations de crowdfunding sont organisées pour financer telle ou telle action spécifique.

Les subventions ainsi obtenues permettent de couvrir les charges opérationnelles de terrain: mise en place de pépinières, sessions de formation, paiement des ressources humaines, acquisition de matériels, coordination… mais aussi de changer d’échelle. Le fond d’amorçage démarre les actions de terrain et les subventions / financements obtenus auprès des bailleurs de fonds (institutionnels, privés…) amplifient le développement du / des programmes menés.

Parallèlement, l’approche globale doit permettre la génération de crédits Carbone qui sont valorisés auprès des opérateurs de la Finance Carbone (VERRA). Cette génération de crédits s’opère à partir de la 6ème année et s’étend sur une durée de 40 ans. Elle permet de rendre le modèle économiquement viable et d’envisager la réplication à d’autres zones du Monde ou à d’autres spéculations agricoles. Les crédits octroyés sont réinvestis dans les actions Climat de Chacun Son Café et Let’s Catch Carbon. Afin de s’assurer de la véracité de ces crédits Carbone, des cabinets / experts sont contractés. Un système de monitoring strict et transparent est mis en place.

Contribuer au fonds d’amorçage

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Vous êtes un citoyen, 4 options sont possibles :

  1. Vous souhaitez participer à l'effort commun : vous devenez contributeur à la maison ou au bureau (ou les deux), en achetant du café sur www.chacunsoncafe.fr, et vous partagez le plan à vos proches, votre patron, votre DRH ! On a préparé un message prêt à envoyer ici.
  2. Vous épousez les valeurs de Let’s Catch Carbon et souhaitez devenir un membre actif du projet : rejoignez-nous sur WhatsApp! Vous participez aux décisions et êtes un moteur dans la dynamique de Let’s Catch Carbon.
  3. Vous disposez de moyens financiers conséquents et/ou vous pouvez apporter une plus-value (expertise, réseau, conseils…) au projet de Let’s Catch Carbon ; vous êtes convaincus de l’Action menée et des valeurs de Let’s Catch Carbon alors contactez-nous !

Vous êtes une entreprise, voici plusieurs moyens de vous engager :

IMMÉDIATEMENT :

  • En souscrivant une solution café auprès de Chacun Son Café et contribuant ainsi au mécanisme « One Cup, One Cent »

  • En véhiculant et proposant à vos employés de rejoindre notre communauté et qu’ils s’engagent en commandant du café à la maison et en partageant le programme avec leurs proches.

  • En finançant directement un des programmes / projets que nous menons sur le terrain via votre département RSE ou votre fondation d’entreprise.

COMING SOON :

  • En proposant à vos collaborateurs des offres exclusives de café chez Chacun Son Café afin qu'ils continuent de contribuer à la maison

  • En mettant à disposition vos collaborateurs pour des appuis pro-bono ou du mécénat de compétence.

  • En assurant une visibilité et une communication sur des actions auxquelles vous avez contribué.

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Nous exprimons notre gratitude envers les communautés et les cultivateurs avec qui nous collaborons, qui s'engagent avec nous pour développer des pratiques de séquestration de carbone et de résilience face au dérèglement climatique. Grâce à ces actions collectives, c'est l'ensemble du vivant sur Terre qui en bénéficie.